Le Prix Interallié 2014 va à Mathias Menegoz

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 «La noblesse était un attribut du nom, du renom et de la lignée,
ce n’était pas une caractéristique individuelle garantie.
C’était plus que d’hériter d’un nez droit ou d’une fortune matérielle,
la noblesse était dans l’âme avant d’être dans le sang et dans la terre.»
Mathias Menegoz, «Karpathia»

Le Prix Interallié est le dernier grand prix littéraire français de la saison à remettre sa récompense. Karpathia (P. O. L) de Mathias Menegoz s’est détaché du lot des finalistes.

Bel exploit pour un premier roman, dont l’action se situe dans le régime féodal de la Transylvanie de 1833.

«Très jouissif premier roman de Mathias Menegoz. Il y a du Tolstoï et du Dumas dans son « Karpathia », écrivait Guy Duplat dans le journal belge La Libre.

Quant à son éditeur Paul Otchakovsky-Laurens, il avoue avoir éprouvé beaucoup de perplexité envers le manuscrit. 

Je n’ai aucune attirance pour le roman historique, qui me paraît relever de la littérature de jeunesse. J’ai donc ouvert le manuscrit avec beaucoup de réticences. Puis, je l’ai lu d’une traite. Étonné, je l’ai soumis à mon entourage, qui a porté le même jugement. En fait, je ne comprends toujours pas vraiment ce qui me plaît tant.

Le jury du Prix Interallié est composé d’écrivains et de journalistes. Il est attribué depuis 1930 et a été reçu entre autres par André Malraux (le premier lauréat), Bernard-Henri Lévy, Frédéric Beigbeder, Michel Houellebec et Philippe Djian. L’an passé, il a été remis à Nelly Alard pour son roman Moment d’un couple (Gallimard).

Sources :

Livres Hebdo

La Libre

BibliObs

P.O.L

[email protected]

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