Le prix du livre sportif Jules Rimet annonce ses finalistes

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Pour les lecteurs férus de sport et vice versa, vous serez heureux de jeter un œil sur la liste des finalistes du prix Jules Rimet qui combine l’exercice du corps à celui de l’esprit. Ce prix a été fondé en 2012 et donne son nom au fondateur de la Coupe du monde de football et de l’équipe française Le Red Star. Le gagnant, qui recevra une bourse de 5000 euros (un peu plus de 71 000 dollars canadiens), sera connu à la mi-octobre.

L’an passé, la récompense à été donnée à Lola Lafon pour La petite communiste qui ne souriait jamais (Actes Sud), un roman qui relate l’histoire de la gymnaste Nadia Comaneci.

Mens sana in corpore sano, comme disait l’autre.

Une idée de l’enferPhilippe Vilain (Grasset)
C’est l’histoire qu’un homme qui joue. Pourquoi joue-t-il ? Paul gagne convenablement sa vie, il a une femme belle et intelligente qui réussit dans son métier. Il n’a qu’une passion : les matches de football en ligne. Il calcule, il pronostique, il parie, il gagne, il perd.

Gino le juste, Bartali, une autre histoire de l’Italie, Jean-Paul Vespini (Le Pas d’Oiseau)
La vie et la carrière du coureur cycliste italien G. Bartali (1914-2000) est abordée sous un angle historique, en insistant sur le rôle joué par le champion durant la Seconde Guerre mondiale en Italie. Opposant à Mussolini, celui que l’on surnommait Gino le pieux a transporté dans le tube de son vélo des faux papiers, sauvant ainsi 800 Juifs de la déportation.

DribbleSergio Rodrigues (Seuil)
Après vingt-six ans de brouille, Murilo, un journaliste sportif qui a connu son heure de gloire dans le Rio des années 60, convoque son fils Neto à des rendez-vous de pêche ponctués par le visionnage des grands moments du football.

La surface de réparationAlain Gillot (Flammarion), premier roman
Quand sa soeur débarque à Sedan et lui confie pour quelques semaines son fils de 13 ans, Vincent se sent piégé. Ce solitaire a rompu depuis longtemps avec sa famille et affiche un goût modéré pour les enfants, même s’il entraîne les jeunes footballeurs de la ville. Comment s’y prendre avec ce neveu qui fuit tout contact et passe la nuit à jouer aux échecs ?

MaracanazoArhur Dapieve (Folies d’encre)
En référence au traumatisme du Maracana, ou « Maracanaço », consécutif à la défaite de l’équipe de football brésilienne contre l’Uruguay en finale de la Coupe du monde de 1951, A. Dapieve imagine un échange chaotique entre deux supporters. Violeta, une Chilienne dont la famille a subi la dictature militaire, rencontre un jeune Espagnol marqué par le franquisme.

Les résumés sont ceux des éditeurs.

Source: Livres Hebdo

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