Attribué à un auteur originaire ou habitant la ville d’Ottawa, le Prix du livre d’Ottawa souhaite souligner l’excellence d’une œuvre littéraire de fiction et d’un ouvrage d’essai ou de documentaire. Dans cette dernière catégorie, aucun prix n’a été accordé cette année.

Un recueil de poésie a cependant été élu dans le domaine de la fiction et c’est Épines d’encre (David) d’Andrée Christensen qui a obtenu la faveur du jury (les auteurs Pierre-Luc Bélanger, Jean Mohsen Fahmy, et Michèle Matteau). « Véritable tour de force, Épines d’encre est une étourdissante promenade dans la roseraie d’Andrée Christensen, agrémentée de belles peintures de l’auteure-artiste. Ses poèmes nous entraînent, grâce à des images surprenantes et audacieuses, dans une exploration poétique, fine et évocatrice des drames du cœur et des méandres de la destinée humaine. » Le prix est accompagné d’une bourse de 7500$.

Les quatre autres finalistes étaient Jean Boisjoli pour La mesure du temps (Prise de parole, roman), La poulette grise de Marie Gingras (Vents d’Ouest, roman), Si je connaissais… par Christian Milat (David, poésie) et Entre parenthèses de Sébastien Pierroz (Prise de parole, roman).

Plus tôt en 2017, elle a obtenu le Prix littéraire Le Droit, catégorie Poésie, pour ce même titre. Madame Christiansen a publié jusqu’à maintenant une vingtaine de recueils poétiques.

Dans Épines d’encre, la poète revisite d’une manière très personnelle, la roseraie de son père et en évoque la diversité.

 

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