C’est finalement Jacques Jouet qui reçoit le Prix de la page 112 avec son roman La dernière France (P.O.L). On lui attribue la première place par cinq voix contre trois pour Trouville Casino de Christine Montalbetti.
Membre de l’Oulipo depuis 1983, Jacques Jouet n’offre cependant pas avec La dernière France un roman qui se réfère au style oulipien, selon l’éditeur qui le présente plutôt comme un « hyper roman comme le qualifiait Italo Calvino, qui s’invente et s’autogénère constamment ».
Alors que Lémoni et sa sœur Clotilde viennent de perdre leurs parents, ils dévouvrent mille et un objets comme en recèle toute maisonnée. Rien qui sorte de l’ordinaire, jusqu’à ce qu’ils découvrent une bibliothèque remplie d’ouvrages faisant référence à une pensée d’extrême droite.
Hormis la page 112 de son livre encadrée, on a remis à l’auteur une bourse de 1200 euros (près de 1900 dollars canadiens) et un magnum d’un grand cru.
La page 112 du livre lauréat du Prix de la page 112
