C’est dès le premier tour de votes qu’il a été déclaré gagnant. L’aménagement du territoire d’Aurélien Bellanger, 34 ans, a remporté le 21e prix de Flore. Remis à un auteur prometteur, ce prix a été créé par l’auteur et éditeur Frédéric Beigbeder en 1994. L’écrivain Bellanger a droit à un verre (gravé de son nom) de pouilly-fumé chaque jour de l’année au café de Flore et reçoit un montant de 6150 euros (un peu plus de 8700 dollars canadiens).
Aurélien Bellanger a écrit un premier roman, Théorie de l’information, en 2012. Précédemment, il a fait paraître un essai Michel Houellebec, écrivain romantique, dont le titre d’un de ces livres, La carte et le territoire, a une certaine familiarité avec celui de Bellanger.
Dans ce second roman, un projet ferroviaire provoquera tout un branle-bas :
«La France est devenue un paysage lointain. Dans un village oublié par l’histoire, un château se délabre au bord d’une rivière. Les travaux d’une ligne à grande vitesse vont pourtant réveiller quelque chose qui sommeillait ici depuis la nuit des temps. Une machination secrète que chacun va chercher à faire jouer en sa faveur. Le village devient alors le théâtre d’une lutte acharnée entre les opposants au projet et ses promoteurs. […] Tout peut encore advenir. Bientôt, le TGV viendra sceller l’énigme.»
Philosophe de formation, Aurélien Bellanger a exercé pendant plusieurs années le métier de libraire.
Sources:
