Le Prix Champlain dévoile ses finalistes

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Le Prix Champlain en est à sa 57e année à mettre en lumière les œuvres des auteurs de la francophonie canadienne (hors Québec). Un prix est remis dans la catégorie Fiction et un autre est attribué dans la catégorie Érudition. Le jury n’a pas établi de liste de finalistes dans cette dernière catégorie puisque le nombre de soumissions correspondant aux critères de sélection n’était pas suffisant.

Du côté de la fiction, trois finalistes ont été sélectionnés, dont le gagnant sera nommé le mercredi 8 avril à 19h au Salon international du livre de Québec, en même temps que celui dans la catégorie Érudition. Chacun des lauréats recevra une bourse de 1500$.

Finalistes 2015 Catégorie Fiction

Le milieu de partout, Thierry Dimanche (Prise de parole)

Résumé : Avec une approche très personnelle, l’auteur s’interroge sur la conscience de l’espace et l’appartenance au lieu, en particulier au milieu sudburois, dans le nord de l’Ontario, où il vit depuis 2007. À la question Qu’est-ce qu’être ici ?, il affirme que seule l’imagination littéraire peut y répondre sans en amputer l’incertitude fondamentale.

Extrait : « Ancrée dans l’observation et la description du milieu physique, l’oreille géopoétique accueille aussi des fantasmes où le monde et l’esprit se traversent, comme si la terre dissimulait du texte et que le texte révélait la terre. »

Des ravins au bout des lèvres, Daniel H. Dugas (Prise de parole)

Résumé : Dans ce recueil, Daniel H. Dugas se coltaille à un sujet passionnant, la mémoire et l’oubli, au moment où les notions de stockage et de pérennité de l’information se volatilisent dans le grand iNuage. Il met de l’avant un ambitieux projet de poésie, qui allie érudition, narration et automatismes.

Extrait :

« L’histoire humaine
est un petit trou
où le long SOS du s long
crève bouleversé
à ciel ouvert »

24 mouvements pour un soliste, Paul Savoie (Du Blé)

Résumé : Ces mémoires jettent une lumière inédite sur le processus créateur de l’écrivain, ses sources d’inspiration, sa lutte avec ses anges et ses démons, le tiraillement avec son bilinguisme, et font apparaître, à travers tous les déplacements de l’auteur, un Saint-Boniface natal innommé dans ses écrits, mais indispensable à l’exégèse de son oeuvre.

Extrait : « Grâce à la puissance de l’imagination et des mots, je peux espérer un jour transformer l’ombre que j’habite en éclaircie, en faire une étendue qui s’ouvre sur le monde, créer un lieu où je saurai m’insérer et, et comme pour certaines plantes nocturnes hybrides, m’y épanouir. »

(Les résumés sont ceux des éditeurs.)

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