Le prix Asie de la Critique de l’ACBD pour Minetarô Mochizuki

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Pour cette dixième édition du prix de la Critique de l’Association des critiques et journalistes de bande dessinée, c’est l’excellent ouvrage Chiisakobé (Le Lézard noir) qui remporte les éloges.

Sous des dessins épurés et raffinés, l’histoire de ce manga – dont le troisième tome est prévu pour le 8 août – s’éloigne grandement des intrigues post-apocalyptiques auxquelles nous avait habitué le mangaka. Il s’agit en fait d’une adaptation d’un roman historique titré Barberousse, écrit en 1957 par Shûgorô Yamamoto. L’histoire est celle de Shigeji, un jeune charpentier dont les parents viennent de trépasser dans l’incendie qui a également ravagé l’entreprise familiale. Malgré les embuches, Shigeji décide de reprendre le tout en main en retournant dans sa maison natale. L’arrivée d’une amie d’enfance, qu’il emploiera comme gouvernante, ainsi que des cinq garnements orphelins dont elle s’occupe, créera un joli tumulte.

 

Les quatre autres titres en lice étaient :

  • Anguilles démoniaques  de Yusuke Ochiai et Yû Takada (Komikku)
  • Le club des divorcés de Kazuo Kamimura (Kana)
  • Les enfants de la baleine d’Abi Umeda (Glénat)
  • Unlucky Young Men de Kamui Fujiwara et Eiji Ôtsuka (Ki-oon)
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