Le Prix Anaïs Nin est lancé

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La vie de tous les jours ne m’intéresse pas.
 Je recherche seulement les grands moments.
Je suis d’accord avec les surréalistes en quête du merveilleux.

Je veux être un écrivain qui rappelle aux autres que ces moments existent;
je veux prouver qu’il existe un espace infini, une dimension infinie.
Anaïs Nin, Journal (1934-1939)

Un prix littéraire français remettra sa toute première récompense le 26 janvier prochain à Paris. Le Prix Anaïs Nin honorera un écrivain dont l’œuvre sera traduite en anglais en ayant pour objectif de la faire connaître à l’international. Le prix a été créé par les auteures Nelly Alard et Capucine Motte.

Les cinq finalistes de ce prix, qui est doté de 3000 euros (environ 4200 dollars canadiens), sont déjà connus :

Vernon Subutex, vol. 1, Virginie Despentes (Grasset) À paraître au Québec en janvier 2015
La gaieté, Justine Lévy (Stock) À paraître au Québec le 4 février 2015
Je vous écris dans le noir, Jean-Luc Seigle (Flammarion) À paraître au Québec le 10 février 2015
Dans le jardin de l’ogre, Leila Slimani (Gallimard)
Un an après, Anne Wiazemsky (Gallimard)

Le nom d’Anaïs Nin évoque à lui seul charisme et passion. C’est par ses journaux qu’elle se dévoile et nous révèle une nature riche et complexe. « Ainsi, tel un allié qui la ramène dans le droit chemin, qui lui permet de reposer un moment son esprit tourmenté sur son épaule ou d’élaborer réflexions, notes ou portraits, son journal est une œuvre majestueuse dont la force réside dans l’écriture fine, adroite, sensuelle aussi bien que dans le contenu : la libération des désirs de la femme écrite noir sur blanc », écrit Josée-Anne Paradis dans un article sur l’écrivaine publié dans Les libraires.

Anaïs Nin: une auteure multiple qu’il faut lire.

Sources :
Le Figaro
Les libraires

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