C’est l’écrivain Lionel Duroy qui remporte le prix Anaïs-Nin 2019 pour son roman Eugenia (Julliard).

À la fin des années trente, parce qu’elle est tombée sous le charme d’un romancier d’origine juive, Eugenia, une jeune et brillante étudiante roumaine, prend soudain conscience de la vague de haine antisémite qui se répand dans son pays. Peu à peu, la société entière semble frappée par cette gangrène morale, y compris certains membres de sa propre famille. Comment résister, lutter, témoigner, quand tout le monde autour de soi semble hypnotisé par la tentation de la barbarie? Avec pour toile de fond l’ascension du fascisme européen, ce roman foisonnant revient sur un épisode méconnu de la Seconde Guerre mondiale, l’effroyable pogrom de Jassy. Portrait d’une femme libre, animée par le besoin insatiable de comprendre l’origine du mal, ce livre est aussi une mise en garde contre le retour des heures les plus sombres de l’Histoire. [Résumé de l’éditeur]

 

L’auteur était en lice aux côtés de Bénédicte Belpois (Suiza, Gallimard), Sarah Chiche (Les enténébrés, Seuil), Adeline Fleury (Je, tu, elle, François Bourin), Capucine et Simon Johannin (Nino dans la nuit, Allia), Simon Liberati (Occident, Grasset) et Vanessa Schneider (Tu t’appelais Maria Schneider, Grasset).

Créé en 2015 en hommage à l’écrivaine Anaïs Nin, ce prix récompense une œuvre singulière et vise notamment à faire connaître un auteur français à l’étranger. L’an dernier, Catherine Cusset avait remporté les honneurs pour son roman Vie de David Hockney (Gallimard). 

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