Le premier Prix UNICEF de littérature jeunesse a choisi ses lauréats

33
Publicité

UNICEF France lançait cette année, sous le thème « la protection », la première édition de son Prix UNICEF de littérature jeunesse, une excellente façon de valoriser la lecture et les questions des droits des enfants, dont l’éducation est un des fondements. L’organisation, d’ailleurs nobélisée en 1965, a entre autres été très active dans l’élaboration de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), adoptée en 1989.

« Quoi de mieux que le livre et la lecture dans le développement de l’enfant, dans son parcours culturel et éducatif, son ouverture sur le monde et les autres, son accès à l’égalité des chances ? »

Le but du Prix : mettre en avant une sélection de livres qui abordent la question des droits de l’enfant, et portent les valeurs de l’UNICEF. Le 14 octobre, nous découvrions les lauréat(e)s par catégorie. Voici le choix des jurys des enfants, des adultes et du vote populaire d’enfants de France.

Petit Doux n’a pas peur de Marie Wabbes (La Martinière jeunesse), récompensé dans la catégorie 0-6 ans.

Petit Doux aime jouer avec Gros Loup, mais celui-ci devient parfois méchant et violent avec lui. Petit Doux a peur mais décide malgré tout de dénoncer Grop Loup. Un album pour apprendre aux plus petits à ne pas taire les violences physiques ou verbales dont ils pourraient faire l’objet.

 

 

 

L’expulsion de Murielle Szac (Thierry Magnier) récompensé dans la catégorie 6-8 ans

Enfant d’une famille immigrée vivant dans un immeuble délabré comme de nombreuses autres familles, Bintou raconte comment il a ressenti les événements qui lui ont valu de passer à la télévision : interventions policières, expulsion musclée, mobilisation des associations et des riverains.

 

J’ai osé dire non de Roland Godel (Oskar Editeur), récompensé dans la catégorie 8-11 ans.

Thomas, l’un des meilleurs élèves de sa classe, est victime des terreurs de Quentin et Pedro. Les deux garnements l’obligent à faire leurs devoirs. Mélissa, sa petite soeur, pense qu’il ne peut pas continuer à leur obéir et veut tout raconter à ses parents. Mais Thomas est terrorisé par d’éventuelles représailles.

 

 

 

De beaux livres, un beau prix pour une belle organisation, qui n’a malheureusement pas fini de lutter pour que tous les enfants du monde aient une vie décente…

 

L’UNICEF fêtera ses 70 ans en décembre prochain.

Publicité