La poésie a ses fidèles et ses initiés et quoi qu’en pense certains, elle est bel et bien accessible à tous. Il n’y a pas de clés ou de mode d’emploi à la compréhension d’un poème, il s’interprète et j’oserais dire qu’il se vit, personnellement, dans l’en-soi.
C’est probablement pour ça d’ailleurs que la poésie est toujours présente, elle ne meurt pas. Au fil des ans, on voit pousser de nouvelles voix poétiques qui chacune à leur manière affichent leurs mots soit comme mutineries contre les violences du monde, soit comme acte de reddition.
Trois « nouveaux » poètes ont été sélectionnés parmi les dernières parutions et concourent pour obtenir le prix Émile-Nelligan, décerné à un recueil écrit par un auteur de 35 ans et moins. Une bourse de 7500$ récompensera le poète choisi ainsi qu’une médaille en bronze à l’effigie du poète Nelligan; les deux autres finalistes recevront un montant de 500$.
Les trois finalistes retenus parmi une proposition de vingt-sept recueils sont :
Mario Brassard, Le livre clairière, Les Herbes rouges
François Guerrette, Pleurer ne sauvera pas les étoiles, Poètes de brousse
Catherine Harton, Francis Bacon apôtre, Poètes de brousse
La cérémonie de dévoilement aura lieu le lundi 13 mai à 17h30 à la Grande Bibliothèque de Montréal. Elle sera précédée d’une lecture de poésie.
Présidé par Monique Deland, le jury est composé des auteurs Jean-Simon Desrochers et Benoit Jutras, tous deux récipiendaires du fameux prix, respectivement en 2003 et 2002.
Bonne chance aux coureurs!
