Le prix a été attribué à Eli Tareq El Bechelany-Lynch pour son livre de poésie The Good Arabs, publié chez Metonymy Press. Depuis sa création en 1965, c’est la deuxième fois que le Grand Prix du livre de Montréal est décerné à une œuvre écrite en anglais.

Le jury était composé de Marie-Célie Agnant, d’Arianne Des Rochers, d’Ayaki Lake, d’Émilie Monnet et de Billy Robinson, présidé par Carole David, qui s’est exprimé ainsi à propos du livre lauréat : « Cette année, le jury du Grand Prix du livre de Montréal a choisi unanimement une œuvre audacieuse, The Good Arabs, d’Eli Tareq El Bechelany-Lynch, qui s’ancre dans l’identité montréalaise, entre Parc-Ex et Beyrouth. […] Original et fascinant dans sa facture, ce livre inclassable écrit entre poésie, récit et conversations pense notre rapport au monde entre le privé et le politique. L’hybride invente des lieux nouveaux loin des enracinements uniques, entre l’espace réel et poétique. »

Le Grand Prix du livre de Montréal souligne la vitalité du milieu littéraire montréalais en récompensant une œuvre écrite et éditée sur son territoire, dont la qualité et l’originalité sont exceptionnelles. Le prix est assorti d’une bourse de 15 000$ remise au lauréat et chaque finaliste reçoit 1000$.

Les finalistes étaient ceux-ci :

Sept proses sur la poésie, Daniel Canty (Estuaire)

Mille secrets mille dangers, Alain Farah (Le Quartanier)

When We Lost Our Heads, Heather O’Neill (HarperCollins)

Morel, Maxime Raymond Bock (Le Cheval d’août)

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