Rien de plus têtu, rien de plus tenace que l’espoir,
surtout s’il est infondé, l’espoir est un chiendent.
Lydie Salvayre, «Pas pleurer»
Lydie Salvayre vient de remporter le prix Goncourt pour son roman Pas pleurer. L’écrivaine française a des origines espagnoles par son père andalou, puis par sa mère catalane. Partant des confessions de cette dernière sur l’époque de la guerre espagnole et y mêlant les propos de Georges Bernanos, elle montre deux façons de voir d’un même événement, l’une horrifiée par cette persécution envers les «mauvais pauvres», et l’autre exaltée par l’élan de révolte et de liberté qui naît de cette attaque civile.
En entrevue pour le journal La Presse, Lydie Salvayre confiait : «Écrire sur l’histoire de ma mère m’a fait un immense bien, c’était une façon qu’elle soit encore présente pour moi, car je l’ai adorée… Mais ces conversations avec elle m’ont aussi fait réaliser que, lorsqu’on fait le décompte des choses importantes dans une vie, il reste peu de choses, finalement. Peu de liens. Peu de livres. […]»
Pas pleurer est le 20e roman de l’auteure. Ses livres sont traduits dans une vingtaine de langues.
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