La première édition du Prix Lèvres urbaines

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Lors de la clôture du 15e Festival de la poésie de Montréal le 8 juin dernier, le lauréat du premier Prix Lèvres urbaines a été dévoilé. Il s’agit du poète, traducteur, romancier, essayiste et promoteur culturel mexicain Marco Antonio Campos qui « par son travail incessant, a permis la circulation de la poésie et des poètes de toutes les générations, de tous les horizons et de toutes les esthétiques. […]Homme de cœur et de culture, entièrement dévoué au rayonnement de la poésie, Marco Antonio Campos est un modèle d’humilité et de travail, de fidélité à son idéal de faire de la poésie une parole rassembleuse, un lieu de rencontre pour la condition humaine. »

La revue de poésie Lèvres urbaines a été fondée il y a trente ans par Claude Beausoleil, dont il est actuellement le directeur. Le prix est remis en association avec la Bibliothèque Gatien-Lapointe de Trois-Rivières qui octroie une bourse de 500$ au gagnant et une place de choix dans son espace culturel au cours de la prochaine année.

Le prix qui sera remis annuellement concerne autant la poésie nationale qu’internationale.

«Tu es seul au milieu de la place. Il est minuit. À quel réveil verras-tu de nouveau la lagune couleur de jade et le blanc des volcans ? Dans quel été très court reviendra l’hirondelle comme autrefois ? De quel pin oyamel tomberont les feuilles comme des ailes de papillons ? Dans quel palais se réuniront les messieurs pour chanter la fleur, discuter de musique entre eux, célébrer l’amitié et rappeler les prouesses des héros qui nous ont faits grands ? Réveille-toi maintenant du sommeil où figure le rêve. Réveille-toi. Qu’en est-il de ton pays ? Que vas-tu faire maintenant ?»

Dis-moi où, n’en quel pays, Marco Antonio Campos

Photo via Fez Cervantes

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