On parle souvent des auteurs de fiction, tandis que ceux qui publient des ouvrages documentaires ont droit moins fréquemment au haut du pavé. De nombreux livres historiques, sociaux, politiques ne nous laissent pourtant pas en reste en termes de pertinence et d’intérêt. La maison d’édition Septentrion est un bon exemple de gage de qualité quand il est question d’éditer des ouvrages historiques au Québec.  

Le Centre de recherches Cultures-Arts-Sociétés (CELAT) semble du même avis puisqu’il a décerné la médaille Luc-Lacourcière, remise à un livre d’ethnologie depuis 1978, à l’historien René Hardy pour son livre Charivari et justice populaire au Québec édité en mars 2015 justement chez Septentrion. Le charivari était un rituel de justice populaire dont l’origine remonte à l’époque de l’Europe médiévale. Il visait à « réguler les unions matrimoniales » et a pris diverses formes au fil du temps. Il est aujourd’hui disparu de notre mémoire collective. René Hardy en retrace les traits de ses origines jusqu’à ses derniers balbutiements à la fin du XIXe siècle.

 

Photo de René Hardy : Gilles Roux

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