Preuve que les livres vivent sans frontières, le premier tome du roman graphique « L’Arabe du futur » qui raconte les premières années de jeunesse (1978-1984) de l’auteur Riad Sattouf en Libye et en Syrie, vient de remporter le Prix de l’excellence, catégorie « Manga », au Japan Media Arts Festival. Il s’agit de l’un des plus importants prix du genre au Japon.

Cet album a également obtenu entre autres le Fauve d’or d’Angoulême 2015 qui récompense le meilleur album paru dans la dernière année. On y voit le jeune Riad, né d’une mère bretonne et d’un père syrien, tenté de s’adapter à sa vie au Moyen-Orient au milieu de ses cousins qui lui font la vie dure. Le petit garçon blond paraît différent des autres et il tentera de s’adapter aux codes de la société. Quant à son père, il souhaite inculquer à son fils les valeurs de force et de richesse qui feraient de lui un Arabe moderne.

« J’ai dévoré ce livre de Riad Sattouf un peu comme je l’avais fait avec Pyongyang de Guy Delisle. C’est parce qu’on y trouve une forme d’accès à des régimes fermés et inintelligibles que ces BD sont tellement pertinentes », écrit Jean-Philip Guy de la Librairie du soleil à Ottawa. 

La série « L’Arabe du futur » compte pour le moment quatre tomes.

Extraits tirés du tome 1 de « L’Arabe du futur ».

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