« La plupart des gens préfèrent le confort à la prise de risque, dit-il enfin,
parce qu’ils ont peur du changement et de l’échec,
alors que la plus grande des peurs devrait être celle d’une vie gâchée. »
L’insouciance, Karine Tuil
C’est l’auteure Karine Tuil qui remporte le prix Landerneau des lecteurs pour son plus récent roman, L’insouciance. La sélection des dix finalistes est faite par plus d’un millier de librairies en France qui est elle-même soumise à un jury plus réduit de libraires qui était présidé cette année par l’écrivain Philippe Claudel. Les quatre titres choisis ont ensuite été lus et discutés par un comité de 200 lecteurs préalablement formé. Au terme des délibérations, c’est le roman de Tuil qui est sorti vainqueur.
Déjà prisé par les jurés du Grand prix du roman de l’Académie française, de l’Interallié et du Goncourt qui l’ont tous inclus dans leur première sélection, le livre L’insouciance, qui est le dixième de l’auteure, met en scène l’histoire passionnelle de Marion, journaliste et écrivain, avec Romain, un lieutenant éprouvé par la barbarie de la guerre. En parallèle, François, entrepreneur influent et mari de Marion, est mêlé à une histoire de racisme qui le met sur la sellette. S’ensuivent des conséquences où la violence et le pouvoir sont inévitables.
« L’insouciance est sans doute le plus riche des textes de Karine Tuil et aussi, parmi les ouvrages de la rentrée littéraire, l’un des plus en prise avec l’actualité », dira Eric Loret du journal Le Monde.
Le Prix Landerneau des lecteurs est accompagné d’un montant de 10 000 euros (environ 14 800 dollars canadiens).
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Sources :
Livres Hebdo
Le Monde
Crédit photo : F. Mantovani – Site Gallimard
