L’écrivain et journaliste algérien avait remporté le prix François-Mauriac 2014, le Prix des cinq continents 2014 et le Goncourt du premier roman 2015 avec Meursault, contre-enquête (Actes Sud), roman dans lequel il met en scène le frère de l’Arabe tué par Meursault dans L’étranger d’Albert Camus.

Or, le 20 juillet dernier, on lui décernait le prix Livre et Droits de l’Homme 2017 pour Mes indépendances : chroniques 2010-2016, paru aussi chez Actes Sud, qui regroupe une sélection de ses chroniques publiées au cours de ces six années, et dans lesquelles il est question « [des] printemps arabes aux attentats de Paris, Bamako et Tunis, des élections présidentielles algériennes à la crise des réfugiés. » Le prix, qui inclut une bourse de 3000 euros, lui sera remis officiellement en septembre.

« La chronique n’est pas seulement commentaire de l’actualité mais aussi commentaire du temps. Un peu la prétention reconvertie de la philosophie. S’y ajoute, à l’analyse du fait, la résonance des lectures et des interrogations, de la littérature, du brassage profond entre le fait et le sens. » (Mes indépendances, Kamel Daoud)

À cette bonne nouvelle pour Kamel Daoud l’on pourrait ajouter que les lecteurs seront aussi récompensés, puisqu’un nouveau roman de l’auteur, intitulé Zabor ou les psaumes, paraîtra à la mi-août.

 

 

(Source : Livres Hebdo. Photo : Claude Truong-Ngoc / Wikimedia Commons)

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