Le Québécois d’adoption Julien Gravelle se faufile parmi les 30 finalistes du Grand Prix de littérature policière pour son livre Les cowboys sont fatigués. Le jury, composé d’une dizaine de personnes, annoncera son verdict dans les premières semaines d’octobre.

Originaire de France, mais établi au Québec depuis plusieurs années, Julien Gravelle a écrit quatre autres livres dont trois sont inspirés du territoire qu’il habite maintenant, soit la vaste région du Lac-Saint-Jean. Publié chez Leméac au Québec et aux éditions du Seuil en France, le roman Les cowboys sont fatigués a attiré entre autres l’attention du libraire Shannon Desbiens, de la Librairie Les Bouquinistes, qui en dit ceci : « Après un recueil de nouvelles qui avait récolté de très bonnes critiques, Julien Gravelle flirte avec le polar dans l’excellent roman Les cowboys sont fatigués. Il maîtrise à la perfection cette ambiance de fond de rang, dans le nord du Lac-Saint-Jean, où tout le monde connaît tout le monde, ou presque, mais où beaucoup ont des secrets bien enfouis. Il y a ce fond d’ambiance à la Breaking Bad, étant donné que Rozie, notre protagoniste, fabrique dans son laboratoire clandestin des amphétamines. Pourtant, un changement de direction lui fera prendre un tout nouveau virage. Bref, le langage, le rythme, le décor, tout est ajusté au mot près pour vous faire vivre cette aventure palpitante. »

Fondé en 1948 par le critique et romancier Maurice-Bernard Endrèbe, le Grand Prix de littérature policière récompense les meilleurs romans policiers et se divise en deux catégories : ceux publiés en français d’une part et ceux qui sont traduits, de l’autre. En 2021, Sandrine Cohen a remporté le prix pour son roman Rosine, une criminelle ordinaire, publié chez Caïman. Du côté étranger, la palme a été remise à Jurica Pavicic, pour son roman L’eau rouge, publié chez Agullo.

On se croise les doigts pour que Julien Gravelle remporte ce prix!

Photo : © Poz Photographie / Leméac

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