Il est toujours heureux de voir se hisser au rang des prix littéraires des romans provenant de chez nous. C’est ainsi que l’on salue la nomination de l’auteure québécoise Julie Mazzieri pour son plus récent roman La Bosco, édité par Héliotrope au Québec et par Corti en France, pour le Prix Wepler-Fondation La Poste. C’est le 13 novembre que nous connaîtrons le gagnant du prix (10 000 euros), de même que le nom de celui qui remportera la mention spéciale (3 000 euros). Chaque année, le jury – composé de lecteurs et de professionnels du milieu – est renouvelé. Rappelons que ce prix a notamment récompensé les écrivains Antoine Volodine, Laurent Mauvignier, Éric Chevillard, Linda Lê, Sophie Divry… rien de moins!

Voici donc le nom des douze finalistes aux côtés de Julie Mazzieri :

 
Née au Québec en 1975, Julie Mazzieri est docteure ès lettres et compte parmi ses publications divers articles sur la rhétorique de l’idiot dans les œuvres de Faulkner, Bernanos, Dostoïevski et Denis de Rougemont. Elle a fait son entrée sur la scène littéraire avec Le discours sur la tombe de l’idiot, paru en 2009 chez Boréal et récompensé du Prix du Gouverneur général. À l’heure actuelle, elle réside en Corse. 

L’histoire que Julie Mazzieri propose dans La Bosco se déroule lors des funérailles d’une certaine madame Bosco, funérailles de bas étages en raison des dettes qui accablent son mari, lequel, ne souhaitant pas payer la note, ne se présente même pas à l’événement funèbre. Le roman de Mazzieri raconte ainsi sa fuite dans l’arrière-pays québécois. « De même que le spectacle de la chute physique provoque le rire, ce court roman dénué de tout caractère pathétique présente la chute morale de ses personnages dans ce qu’elle a de risible », en dit l’éditeur. 

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