Joséphine Bacon reçoit le prix Ostana

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Originaire de Pessamit, territoire situé au sud-ouest de Baie-Comeau, Joséphine Bacon écrit sa condition de femme, d’Innue et d’être humain avec grandeur et beauté. Elle a publié deux recueils de poésie (Un thé dans la toundra / Nipishapui nete mushuat, Bâtons à message / Tshissinuashtakana) et une correspondance faite avec le poète québécois José Acquelin (Nous sommes tous des sauvages) aux éditions Mémoire d’encrier. Elle a aussi participé au collectif S’appartenir(e) publié chez Atelier 10.

Le 2 juin dernier lui a été décerné le prix italien Ostana qui récompense la qualité des œuvres d’auteurs qui écrivent dans une langue qui n’a pas la prédominance dans son pays. Ainsi, le prix a été remis cette année à des écrivains de langue galloise, innue, kabyle, nynorsk, et occitane. Il vient corroborer l’importance de l’oeuvre de la poétesse Bacon. En juin 2016, elle recevait un Honoris Causa en anthropologie de l’Université Laval.

Les recueils de Joséphine Bacon sont bilingues, écrits en français et en innu-aimun. Sa poésie, nimbée de la présence des ancêtres, porte la force d’évocation des rites de passage et raconte les vastes paysages, qu’ils soient ceux qu’offre la nature ou ceux plus intimes qui nous habitent.

 

 

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