Pour une troisième année consécutive, le prix des Horizons imaginaires a récompensé une œuvre de genre issue de la fantasy, de la science-fiction ou du fantastique. Ce prix est l’initiative du collège Marianopolis à Montréal et le jury est composé d’étudiants provenant de neuf établissements scolaires au Québec. Parmi les cinq finalistes qui avaient été annoncés en septembre dernier, c’est le roman Hivernages (XYZ) de Maude Deschênes-Pradet qui obtient le plus grand nombre de votes. À travers des personnages et des histoires hétéroclites, « une magie boréale flotte dans le fond de l’air qu’on y respire, piquante comme la fourrure du chien sauvage et les épines odorantes du sapin », a exprimé le jury.

Simone rêve. Ça sent le froid. L’horizon danse un ballet vert-mauve sur fond de poudreuse blanche et de nuit. Elle entend à peine, légers dans le silence, des halètements de bêtes et des froissements de neige. Parfois, au milieu de l’étendue laiteuse elle aperçoit des formes qui se meuvent ou un scintillement de fourrure.     
Elle reconnaît le rêve des loups et des aurores boréales.

La lauréate reçoit une bourse de 500$ et une œuvre sculpturale signée par l’artiste Karl Dupéré-Richer.

Les finalistes de la prochaine édition ont par ailleurs déjà été déterminés par un groupe d’experts (critiques, libraires, enseignants, etc.).

Il s’agit de Nés comme ça de Dave Côté (Les Six Brumes), Ganymède (t. 1) : Les sarcophages de Nicolas Faucher (Michel Quintin) et Faunes de Christiane Vadnais (Alto).

 

 

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