Le jury du prix Le Monde a fait son choix et a déclaré Francesca Serra grande lauréate pour son roman Elle a menti pour les ailes, publié aux Éditions Anne Carrière.

Pour la première fois, le prix Le Monde est décerné à un premier roman, celui de Francesca Serra. Elle a menti pour les ailes met en scène Garance Sollogoub, 15 ans, une adolescente à toute fin pratique semblable aux autres, hormis le fait qu’elle est dotée d’une beauté éclatante. Elle est invitée via Instagram à la fête d’Halloween donnée par Maud Artaud, la fille populaire du lycée. Garance y fait connaissance avec d’autres jeunes, un peu plus vieux, et entre de plain-pied dans le trouble des émotions propre à cette période charnière de la vie. Il y a aussi Elite Model, ce concours de mannequins, qui arrive dans la région et pour lequel Garance est pressentie pour devenir la grande gagnante. C’est à ce moment que cette dernière disparaît.

« La vivace sensibilité de ce texte, son écriture tour à tour grave et comique, propre à incarner le destin de la “génération Z”, a suscité l’enthousiasme du jury », exprime Jean Birnbaum, un des douze membres du jury qui était composé de journalistes du quotidien Le Monde.

Les Éditions Anne Carrière présentent le livre ainsi : « Les premiers lecteurs parlent d’une jeune Houellebecq, qui aurait une passion pour l’esthétique de Gus Van Sant. » Le roman est encore à paraître au Québec.

L’an dernier, le prix Le Monde avait récompensé Cécile Coulon pour son roman Une bête au paradis.

 

Photo : © Éditions Anne Carrière 

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