L’écrivain français, originaire de la région parisienne, a été sélectionné pour Kisanga, paru aux éditions Liana Levi le mois dernier en France, et disponible le 16 avril de ce côté de l’Atlantique.

Créé par Michel-Édouard Leclerc, PDG de l’enseigne de grande distribution française E. Leclerc, le prix Landerneau, du nom de sa commune de naissance, récompense les productions littéraires francophones et vise à mettre sur le devant de la scène des écrivains méconnus. Les 1178 libraires des Espaces culturels Leclercs, concurrents notables de la FNAC, sont impliqués dans la détermination du lauréat, choisi finalement par un jury de douze libraires, d’Olivier Norek, écrivain et lieutenant de la police judiciaire, et de Michel-Édouard Leclerc.

Emmanuel Grand n’en est cependant pas à son coup d’essai. Il a déjà écrit quatre polars, dont Terminus Belz qui obtient le prix SNCF du polar en 2016, premier prix de lecteurs en France. Son dernier ouvrage, Kisanga, invite le lecteur dans les méandres de l’Afrique, au Congo. Par le biais de son protagoniste, ingénieur d’une société minière, l’auteur invite à découvrir les enjeux de l’exploitation minière, ses zones d’ombre et ses injustices, qui ne manquent pas de faire écho aux récents scandales liés à l’extraction de cobalt par des sociétés chinoises.

Mêlant habilement machinations politiques et roman d’espionnage, Kisanga succède à Seules les bêtes de Colin Niel, qui avait obtenu le prix en 2017. Emmanuel Grand s’assure ainsi d’une campagne de publicité et d’une bourse de 6 000 euros – 9315 dollars, en devançant Tuez les tous… mais pas ici de Pierre Poucheret, Boccanera de Michèle Pedinielli, Les retournants de Michel Moatti et Hével de Patrick Pécherot.

En attendant la parution du livre lauréat, vous pouvez retrouver et commander ces ouvrages chez votre libraire indépendant ou sur le site leslibraires.ca.

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