Il va sans dire que de recevoir un prix Goncourt change la vie. C’est ce qui est arrivé à la photojournaliste et écrivaine Emilienne Malfatto, qui a reçu le Goncourt du premier roman pour son œuvre Que sur toi se lamente le Tigre (Elyzad). Le livre raconte l’histoire d’une jeune femme irakienne commettant l’interdit absolu : entretenir une relation amoureuse hors mariage et tomber enceinte. Malfatto, qui a souvent visité l’Irak en tant que journaliste, plonge le lecteur dans une société fermée fonctionnant selon une autorité masculine suprême.
L’Israélien Schmuel T. Meyer a quant à lui remporté le Goncourt de la nouvelle pour sa trilogie Et la guerre est finie…, parue aux éditions Métropolis. La suite est divisée en trois ouvrages individuels, soit Les grands express européens, Kibboutz et The great American disaster.
L’écrivaine Pauline Dreyfus a été couronnée du Goncourt de la biographie pour son travail sur l’écrivain et diplomate Paul Morand (1888-1976). Dreyfus avait également remporté le prix des Deux Magots en 2013 pour son roman Immortel, enfin (Grasset).
Finalement, le Goncourt de la poésie a été décerné au Français Jacques Roubaud pour l’ensemble de son œuvre. Le jury a souligné sa polyvalence et son immense succès, lui qui a publié une cinquantaine d’ouvrages. En plus d’être poète, Roubaud est également mathématicien, essayiste et écrivain. Pour découvrir ou redécouvrir son œuvre, consultez son anthologie personnelle intitulée Je suis un crabe ponctuel : anthologie personnelle, 1967-2014.