Remis par le gouvernement du Québec, le prix Athanase-David récompense la carrière d’un écrivain national et souligne l’apport important de son œuvre à notre société. Cette année, le prestigieux prix a été donné à Monsieur Claude Jasmin. Né à Montréal en 1930, il publie Et puis tout est silence, son premier roman, en 1958. Sa bibliographie est aujourd’hui composée d’une cinquantaine de titres allant du roman à la dramaturgie en passant par la nouvelle et l’essai. Son roman La petite patrie a aussi connu ses heures de gloire au petit écran québécois dans les années 70 et a aussi bénéficié récemment d’une adaptation en bande dessinée. En 1965, il obtient le prix France Québec pour son roman Éthel et le terroriste. Homme de conviction, Claude Jasmin a aussi écrit plusieurs articles journalistiques et défendu ses opinions politiques. Quant à son œuvre de fiction, le gouvernement du Québec en dit ceci :
« On a parlé d’un style télévisuel pour qualifier sa facture inimitable. C’est évidemment un euphémisme, et, de toute façon, Jasmin ne saurait se résumer à une formule. Ses contes et ses romans sont colorés et criants de vérité. Ses personnages, tantôt livrés aux tourments du désir et du destin, tantôt dépeints avec sarcasme, tantôt imprégnés de romantisme, témoignent d’une plume généreuse et lumineuse, unique dans notre littérature. L’auteur, lui, reste campé dans la position de l’homme de lettres sans compromis, tel qu’il a toujours été, toujours vivant, toujours debout. »
Les membres du jury étaient Pierre Nepveu, Véronique Cyr, Marie-Sissi Labrèche, Andrée A. Michaud et Joël Des Rosiers.
Le prix Georges-Émile-Lapalme qui récompense une personne ayant contribué par son travail à la qualité et au rayonnement de la langue française a été remis à Madame Noëlle Guilloton. Elle est entre autres une des auteures du Français au bureau, une référence dans le domaine qui en est par ailleurs à sa septième édition.
Crédit photo : Martine Doyon
