Hier, Ayavi Lake a été désignée lauréate de la cinquième édition du Prix des Horizons imaginaires, pour son premier roman Le marabout paru chez VLB éditeur.

Le jury intercollégial, regroupant des étudiants de sept établissements du réseau collégial québécois et universitaire canadien, avait pour objectif la lecture de trois romans de science-fiction, de fantastique et de réalisme magique. Les trois ouvrages avaient été préalablement sélectionnés par un comité d’experts formé entre autres de libraires, d’enseignants et de critique littéraires.

Après délibération, le jury a arrêté son choix sur Le marabout d’Ayavi Lake. Alors que la crise battait son plein et que les sessions collégiennes et universitaires étaient mises à rude épreuve, la sagacité et l’humour de la plume de l’auteure « ont agi comme des baumes ». Ses personnages, « entraînés dans des métamorphoses incroyables », ont quant à eux été perçus avec grand enthousiasme comme « représentatifs du Québec d’aujourd’hui dans toutes leurs différences, leurs dissensions et leurs rapprochements ».

Le plaisir suscité par la lecture de ce récit, qui raconte les déambulations d’un marabout africain ayant changer de peau avec une femme d’Outremont, a ainsi été reconnu et loué par les membres du jury étudiant. C’est par ailleurs ce que le Prix des Horizons imaginaires encourage depuis sa création : le plaisir de lire par la découverte d’œuvres singulières, qui piquent la curiosité et inspirent à lire davantage, à créer davantage.

Enfin, félicitons son auteure, Ayavi Lake, qui a su, par l’entremise de son roman exposant avec finesse les privilèges d’avoir la peau blanche, maintenir et animer la passion des jeunes lecteurs.

Découvrez tous les finalistes des cinq éditions du Prix des Horizons imaginaires

Photo : © Blanches Bulles 

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