Andrée A. Michaud remporte le prix français Quais du polar/20 minutes

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La Québécoise Andrée A. Michaud a remporté le 1er avril dernier le prix des lecteurs Quais du polar/20 minutes pour son roman Bondrée. Cette récompense a été décernée lors du 13e Festival Quais du polar à Lyon. Publié ici chez Québec Amérique, le roman est à l’enseigne des éditions Rivages en France, une maison très prisée pour sa collection noire. Elle compte entre autres dans ses rangs Hervé Le Corre, Donald Westlake et Dennis Lehane.

On se rappelle qu’avec Bondrée, Andrée A. Michaud a mérité le prix Arthur Ellis, le prix Saint-Pacôme et le Prix littéraire du Gouverneur général en 2014. Le jury avait déclaré ces mots : « Armée de son don pour les ambiances troubles et de son style somptueux, Andrée A. Michaud campe un univers sombre et lumineux. Roman en fragile équilibre sur la frontière entre passion et meurtre, Bondrée nous laisse éblouis et blessés, avec cette histoire de traumatisme, d’amour et d’enfance et des lieux qui ont gardé leurs traces. » 

L’action se passe à l’été 1967 à Boundary Pond, lieu situé dans l’état du Maine à la frontière du Québec. Comme chaque année, les estivants viennent y passer la belle saison. Mais la disparition d’une jeune fille vient mettre de l’ombre sur ce qui promettait pourtant de se dérouler selon les habitudes.

Reçue en entrevue à la suite de l’obtention du GG, Andrée A. Michaud parlait de l’effet que lui procurait les honneurs : « Un effet lénifiant, dirais-je, en même temps qu’euphorique, malgré l’apparente contradiction, comme un café bien corsé dont les premières gorgées vous apaisent pour ensuite exciter vos neurones et vous donner envie de vous remettre à l’écriture sur-le-champ. »

Lors de ce même festival, d’autres prix ont été remis. Celui du polar Le Point a été donné à Hannelore Cayre pour La daronne (A.-M. Métailié). Le prix Polar en séries a été attribué à Colin Niel pour son roman Seules les bêtes (Le Rouergue). Ce sont les auteurs Aurélie Neyret et Joris Chamblain qui ont reçu le prix Polar Jeunesse pour le titre La déesse sans visage, le quatrième tome de la série « Carnets de Cerise » (Soleil). Quant au prix de la BD polar, il est allé à Olivier Berlion pour Chronique d’une mort annoncée, le troisième et dernier tome de la série « Le juge : la République assassinée » (Dargaud).

Entrevue avec Andrée A. Michaud : La force d’une image

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