L’association Lecture en Tête, créée en 1992 et ayant comme objectif de promouvoir la lecture auprès du plus large public, a décerné samedi le 30 janvier son Prix littéraire du 2e roman à Alexandre Postel pour L’ascendant. C’est sous la présidence de Sorj Chalandon que le jury a récompensé cet épatant roman psychologique. Le 1er mai prochain, lors du Festival du premier roman et des littératures contemporaines de Laval (France), Postel recevra les 2000 euros qui accompagnent ces éloges et participera à une table ronde.
« Bernard Pivot (oui, le grand) a fait une analogie entre le second roman de Postel et le conte Barbe bleue. Et, bien sûr, il n’a pas tort. C’est qu’il y a un petit quelque chose qui nous est familier dans les premières pages de L’ascendant, alors que le personnage, vendeur de téléphones cellulaires, descend tranquillement dans la sombre cave de son père… Le lecteur le sait – la quatrième de couverture aura vendu la mèche –, il y fera une découverte renversante : une femme, une cage. De là s’enclenchera, de façon pourtant logique, même pour le lecteur, cette étrange mutation d’innocent à témoin, de complice à bourreau. ». Pour lire l’entrevue que nous avait accordée Alexandre Postel en juin dernier, c’est par ici : http://revue.leslibraires.ca/entrevues/litterature-etrangere/alexandre-postel-un-crime-en-heritage
C’est devant les quatre finalistes suivants que L’ascendant l’a emporté : La septième fonction du langage de Laurent Binet (Grasset), La salle de Joël Baqué (P.O.L), C’est dimanche et je n’y suis pour rien de Carole Fives (L’Arpenteur/Gallimard) et Venus d’ailleurs de Paola Pigani (Liana Lévi). Rappelons qu’un Québécois était dans la liste préliminaire, Max Férandon, avec Un lundi sans bruit (publié au Québec chez Alto, en France chez Carnets nord).
En 2015, c’est Lucile Bordes qui remportant ce prix avec Décorama (Liana Levi).
Source : http://www.festivalpremierroman.fr/node/112
