Mort de l’écrivain nobélisé Derek Walcott

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L’écrivain Derek Walcott, originaire de l’île de Sainte-Lucie située aux Caraïbes, est décédé le 17 mars dernier à l’âge de 87 ans. Il a remporté le prix Nobel de littérature en 1992 qui consacrait l’importance de l’ensemble de son œuvre. Il a écrit plus d’une vingtaine de recueils poétiques, dont Omérus (1990), qui est librement influencé de la poésie d’Homère, est un des plus connus :

« Puis, le silence est coupé en deux par une libellule

alors que les anguilles écrivent leur nom sur la plage claire,

lorsque le lever du soleil illumine la mémoire de la rivière

et que les vagues d’énormes fougères hochent au son de la mer. »

Il est aussi l’auteur de plusieurs pièces de théâtre (Henri Christophe [1950], Un rêve sur le mont Singe [1970] et le deuxième écrivain noir à obtenir le Nobel de littérature, le premier étant le Nigérian Wole Soyinka (1986). Ses ouvrages sont empreints des cultures diverses, principalement celles européenne, africaine, indienne et asiatique. Dans ses écrits, il dépeint l’histoire poignante du peuple des Caraïbes. Derek Walcott compte lui-même dans sa généalogie deux lignées d’ancêtres soumises à l’esclavage. D’autres titres de ses créations poétiques sont Dans une nuit verte (1962), À la Saint-Jean (1970), Une autre vie (1973) et Au royaume du fruit étoile (1979).

Les éditions Actes Sud ont publié en novembre dernier Paramin, un beau-livre réunissant des poèmes de Walcott et des œuvres du peintre Peter Doig, tous deux artistes des Antilles anglophones.

Crédit photo : Jorge Mejía peralta

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