Mort de l’auteure québécoise Geneviève Robitaille

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L’auteure Geneviève Robitaille, atteinte d’arthrite rhumatoïde dégénérative, est décédée des suites de sa maladie. Née en 1961, elle publie en 1999 un premier récit, Chez moi, où elle nous fait part de son enfance. En 2001, elle revient avec Mes jours sont vos heures :

«Un silence se pose en moi chaque jour, comme une fragile tombée de neige, la nuit, dans un cimetière enseveli par l’hiver. Un silence puissant qui tait les choses de la vie auxquelles je n’ai plus accès. Des deuils trépassés. Je ne courrai plus. Marcherai peu. Verrai sobrement, sombrement.»

Son écriture et sa maladie sont intimement reliées. En entrevue à la radio de Radio-Canada, madame Robitaille expliquait : «J’écris ma vie. C’est ma vérité. J’aime écrire mon quotidien, et ma maladie fait partie de mon quotidien».

Puis viennent Éloge des petits riens (2005), Chute (2006) et Désamours (2008). À la sortie de ce dernier titre, l’auteur, éditeur et critique Tristan Malavoy-Racine écrivait : «Depuis une dizaine d’années maintenant, Geneviève Robitaille s’impose comme l’une des équilibristes les plus étonnantes de notre littérature. S’il y a bien un projet périlleux en écriture, en effet, c’est celui d’entretenir son lecteur de sa déveine personnelle sans jamais jouer à gratte-bobo, sans faire résonner les violons de la pitié.»

Sources :

Radio-Canada
Le Devoir
Voir (2008) 
Voir (2001)

Photo : capture d’écran cve

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