Mort de l’auteur Jean-François Vilar

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« Je n’ai jamais aimé la littérature policière ;
ce qui m’intéresse c’est la littérature délinquante. »
Jean-François Vilar

L’auteur de polars Jean-François Vilar est mort le 16 novembre dernier des suites d’un cancer. L’auteur français est parti secrètement à l’âge de 67 ans. De 1982 à 1993, il écrit huit romans policiers. Une réédition de son dernier livre, Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués, vient tout juste de sortir en France et sera disponible au Québec le 12 janvier prochain. Ce roman met en scène le personnage de Victor Blainville, l’enquêteur des romans de Vilar.

Militant de gauche, Vilar en inscrit la marque dans ses livres puisqu’il « a su y restituer le choc des destins individuels avec le fracas du monde. En s’appuyant sur une profonde érudition, qui embrasse l’histoire du mouvement ouvrier, les arcanes de la littérature populaire, les convulsions de la Révolution française, les chefs d’œuvre du 7e art. Tout en jouant sur les faux-semblants, les fausses-pistes, les perspectives biaisées, pour provoquer le désarroi du lecteur… », exprime Yann Plougastel du journal Le Monde.

1982 : C’est toujours les autres qui meurent
1984 : Passage des singes
1985 : État d’urgence
1986 : Bastille Tango
1988 : Djemila
1989 : Les exagérés
1989 : Les hiboux de Paris 
1993 : Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués

 À peine quittions-nous la cour de l’hôpital du Val-de-Grâce que les premières gouttes tombèrent. Une belle pluie parisienne, fine, froide, oubliée. 
« Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués », Jean-François Vilar

Sources:
Le Monde
L’éditeur singulier

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