Né le même jour que Galilée (8 janvier) et mort à la même date où Einstein a vu le jour (14 mars), l’astrophysicien Stephen Hawking est décédé à 76 ans, défiant les statistiques pendant plus de 55 ans. Monsieur Hawking avait reçu un diagnostic de SLA à l’âge de 21 ans qui lui prédisait de deux à trois ans de survie. Il s’est marié deux fois et a eu trois enfants. De son fauteuil roulant, il communiquait avec un système de synthèse vocale.

Considéré comme l’un des plus grands génies de physique après Albert Einstein à qui il a voué sa pratique professionnelle, Stephen Hawking s’est spécialisé dans l’étude des trous noirs. Il souhaitait toujours en apprendre davantage sur la constitution de l’univers et sur sa destinée. Il était titulaire de la chaire Newton à l’Université de Cambridge, au Royaume-Uni où il été pour plusieurs étudiants une figure d’émulation.

L’astrophysicien américain Neil deGrasse Tyson a déclaré : « Sa mort laisse un vide intellectuel. Mais ce n’est pas du vide, voyez-le plutôt comme une sorte d’énergie imprégnant l’espace-temps, qui défie la mesure ».

Le film Une merveilleuse histoire du temps (2014), réalisé par James Marsh et sorti au Québec sous le titre La théorie de l’univers, relate la vie de Stephen Hawking.

Avec la publication de divers ouvrages de science, il a réussi à transmettre à des non-initiés le goût de la physique et la fascination pour les mystères de l’univers. Son livre le plus connu reste sans doute Une brève histoire du tempstraduit en 35 langues et vendu à plus de 10 millions d’exemplaires.

Crédit photo : Jaime Travezan

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