La psychanalyste, philosophe et auteure française a connu une fin tragique le 21 juillet dernier. Le Temps a rapporté qu’« Anne Dufourmantelle a tenté de secourir des enfants qui étaient allés se baigner alors qu’il y avait un très fort vent et des vagues […]. Elle s’est alors jetée à l’eau pour les secourir mais a été victime d’une forte houle. Prise de suffocation, elle a été prise en charge par les maîtres-nageurs sauveteurs, très vite accourus sur les lieux mais qui n’ont rien pu faire. » Elle avait 53 ans.

Tous ceux qui parlent d’elle dans les médias n’en disent que du bien. Mais un « bien » qui évoque une humanité hors du commun et une douceur pénétrante, ce qui rend ce départ soudain encore plus dramatique et douloureux pour sa famille, ses amis, ses collègues, ses patients et ses lecteurs.

L’auteure démontre [dans Éloge du risque] que « risquer sa vie » n’est pas toujours affronter la mort, et que le risque ne se loge pas nécessairement où on l’attend : il peut être présent dans de nombreuses situations de la vie moderne : la passion, la liberté, l’infidélité, le risque de quitter la famille, de perdre du temps, de décevoir, etc. (Éloge du risque, 4e de couverture.)

Née le 20 mars 1964 à Paris, la docteure en philosophie a dirigé une collection, « L’autre pensée », chez l’éditeur Stock. Elle a aussi travaillé comme éditrice chez Calmann-Lévy et collaboré au quotidien Libération. En plus de sa pratique de psychanalyste, où on la reconnaît comme excellente, ses nombreux ouvrages témoignent d’un véritable intérêt pour la souffrance (et la guérison) et, surtout, de la douceur comme essentielle à la vie.

Une auteure à découvrir!

 

 

(Photo de l’auteure : Capture d’écran, entrevue à la librairie Mollat, 2013. Sources : Le Temps, Le Monde.fr, Libération.fr)

 

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