Décès de Jean-Paul Didierlaurent
Les tristes nouvelles dans le milieu littéraire se poursuivent ces jours-ci. Après Marie-Claire Blais, Abla Farhoud et François Hébert, voilà qu’on apprend le décès de l’écrivain français Jean-Paul Didierlaurent, mort d’un cancer à 59 ans, le 5 décembre dernier.

L’auteur, qui a été maintes fois récompensé pour son œuvre, était notamment connu pour son recueil de nouvelles Macadam et pour ses romans publiés Au diable vauvert (puis réédités chez Folio) : Le liseur du 6h27, Le reste de leur vie, La fissure et Malamute. Au Québec, certains titres ont été publiés chez Édito.

C’est avec son tout premier livre, Le liseur du 6h27, qu’il a remporté son plus grand succès. Une adaptation cinématographique de cette histoire devrait d’ailleurs voir le jour. « C’est un de ces livres qui font du bien, par son ton léger et ses personnages attachants. Un ouvrage qui nous touche en plein cœur, juste par sa simplicité », selon la libraire Chantal Fontaine.

La maison d’édition Au diable vauvert a rendu un dernier hommage à l’auteur sur sa page Facebook : « Avec Jean-Paul Didierlaurent, le Diable a vécu à la fois une aventure éditoriale extraordinaire, de celles qui changent la vie et l’histoire d’une maison indépendante, mais aussi une aventure humaine hors du commun. Pendant dix ans, Jean-Paul a illuminé l’équipe par sa gentillesse et son humilité, et par son talent unique et profond d’écrivain populaire. Fidèle au Diable à toutes les occasions, Jean-Paul n’a pas laissé le succès le détourner des valeurs qui lui étaient chères. Plus qu’un auteur pour nous, il était un ami et un compagnon de route toujours sincère, juste et chaleureux, attentif à tous les lecteurs. Un modèle d’humanité. Il nous laisse pour toujours le cadeau de ses livres, lumineux contes modernes qui touchent à l’essentiel des lieux communs à tous. »

Toutes nos condoléances à ses proches, à ses amis et à ses lecteurs.

Photo : © Claude Truong-Ngoc / Wikimedia Commons – cc-by-sa-3.0

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