Décès de Clément Marchand

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L’éditeur et poète Clément Marchand est mort le 22 avril à l’âge de 100 ans. Son implication dans le domaine du livre durant plusieurs années l’ont amené à côtoyer et gagner la confiance et l’estime de nombreux écrivains qu’il s’est occupé à faire connaître tels que Gérald Godin, Jacques Ferron, Félix Leclerc.

À propos des poèmes du recueil Les soirs rouges de Marchand, Claude Beausoleil, un autre éminent poète québécois, dit : « Ces poèmes comprennent l’extrême raffinement de quelque chose qui va s’éteindre, tout en contenant le ferment de ce qui advient. » Clément Marchand obtient d’ailleurs le prestigieux prix Athanase-David en 1939 pour ce titre. Il le recevra de nouveau en 1942 pour Courrier des villages. En 1985, on rend hommage à l’entièreté de son œuvre en lui remettant le prix Gérald-Godin.

Outre ses distinctions qui en disent long sur sa qualité d’écriture, c’est quand on lit Clément Marchand que l’on saisit véritablement la portée de ses mots et de leur pouvoir d’évocation : « Pendant des heures, il but ainsi / Devant lui béaient des verres vides / Quand à minuit la fête eut atteint / Les frontières de sa morne joie, / Il possédait si bien son chagrin / Qu’il le fredonna sans qu’on y croie. »

Sources :

Le Devoir 

Érudit

 

 

 

 

 

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