Week-ends livres et mieux-être: suggestions de la librairie l’Exèdre

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Les libraires de l’Exèdre sont unanimes : ces dix livres font du bien, que ce soit par l’humour, le positivisme ou la candeur qu’ils transmettent aux lecteurs. Voici des histoires qui nous habitent encore et que l’on aimerait partager!

Sélection préparée par Audrey Martel (les résumés sont ceux des éditeurs).

Liseur du 6h27 (Le)

Guylain Vignolles, célibataire trentenaire, est préposé au pilon des livres invendus et mène une existence maussade et solitaire, rythmée par ses allers-retours quotidiens à l’usine. Chaque matin, dans le train de 6h27 qui l’emmène à son « boulot de bourreau », cet amoureux des mots lit à voix haute quelques pages qu’il a sauvées de la broyeuse. Un jour, en allant travailler, Guylain trouve dans le train une clé USB contenant les textes d’une mystérieuse inconnue qui vont changer le cours de sa vie…

Cercle Littéraire des Amateurs d’Épluchures de Patates

Janvier 1946. Londres se relève des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Elle n’aurait pas imaginé que la lettre d’un inconnu, un natif de l’île de Guernesey, allait le lui fournir. Ce roman épistolaire révèle l’histoire de l’île, et l’impact de l’occupation allemande sur ses habitants.

Une ardente patience

Qu’est-ce qu’un poète pour Mario Jiménez, le petit facteur de l’île Noire, dont l’unique client n’est autre que Pablo Neruda ? Quelqu’un qui sait mieux que quiconque manier les phrases et qui l’aidera donc à faire la cour à Béatrice, la fille de l’aubergiste ? Neruda se laisse séduire par le petit facteur en quête d’un  » art poétique « . Et Mario, impressionné, va découvrir la  » force du verbe « . Une grande tendresse s’établit entre ces deux  » hommes de lettres « . Mais les rivages marins s’obscurcissent bientôt, jusqu’à la tragédie finale : la mort du poète, et au-delà celle d’Allende et de la démocratie chilienne

La vie devant soi

Histoire d’amour d’un petit garçon arabe pour une très vieille femme juive : Momo se débat contre les six étages que Madame Rosa ne veut plus monter et contre la vie parce que  » ça ne pardonne pas  » et parce qu’il n’est  » pas nécessaire d’avoir des raisons pour avoir peur « . Le petit garçon l’aidera à se cacher dans son  » trou juif « , elle n’ira pas mourir à l’hôpital et pourra ainsi bénéficier du droit sacré  » des peuples à disposer d’eux-mêmes  » qui n’est pas respecté par l’Ordre des médecins.

Rosa Candida

Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s’en rendre compte les dernières paroles d’une mère adorée. Un lien les unissait : le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à huit pétales.

La fée carabine

‘Si les vieilles dames se mettent à buter les jeunots, si les doyens du troisième âge se shootent comme des collégiens, si les commissaires divisionnaires enseignent le vol à la tire à leurs petits-enfants, et si on prétend que tout ça c’est ma faute, moi, je pose la question : où va-t-on ?’ Ainsi s’interroge Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel, payé pour endosser nos erreurs à tous, frère de famille élevant les innombrables enfants de sa mère, cœur extensible abritant chez lui les vieillards les plus drogués de la capitale, amant fidèle, ami infaillible, maître affectueux d’un chien épileptique, Benjamin Malaussène, l’innocence même (‘l’innocence m’aime’) et pourtant… pourtant, le coupable idéal pour tous les flics de la capitale.

Le vieux qui lisait des romans d’amour

Au bord de l’Amazone, le vieux, ami des Indiens Shuars, a appris à vivre et à chasser dans la forêt vierge en respectant les créatures qui la peuplent. Mais il a également découvert sur le tard l’antidote au venin de la vieillesse : sa passion pour les romans d’amour, ceux qui font souffrir. Au travers d’un conte, c’est un hymne à une population dont la survie est menacée.

Tous mes amis sont des super héros

Il y a plus de deux cents superhéros à Toronto. Aucun n’a d’identité secrète et peu d’entre eux portent un costume. Ils sont parmi nous. Ils se nomment Super-Influenceuse, Super-Amphibien, Super-Infosolde… Plusieurs sont des amis de Tom, sauf que Tom, lui, n’est pas super. Pire, il est invisible aux yeux de sa douce, Super-Perfectionniste, depuis que le très jaloux Super-Hypno lui a jeté un sort. Sa mission: réussir à se faire voir par celle qu’il aime et qui prend l’avion pour refaire sa vie, loin de lui.

Il pleuvait des oiseaux

Vers quelle forêt secrète se dirige la photographe partie à la recherche d’un certain Boychuck, témoin et brûlé des Grands Feux qui ont ravagé le nord de l’Ontario au début du XXe siècle? On ne le saura pas. Au moment où s’amène la photographe, Boychuck vient tout juste de mourir. Tom et Charlie, deux survivants, ignorent que la venue de la photographe bousculera leur vie. Ils feront la rencontre d’un personnage aérien, Marie-Desneige. Elle a 82 ans et tous ses esprits, même si elle est internée depuis 66 ans. Elle arrive sur les lieux comme une brise espérée alors que la photographe découvrira que Boychuck était un peintre et que son oeuvre était tout entière marquée par le Grand Feu de Matheson.

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