De Sept-Îles, l’équipage a commencé son périple jusqu’aux îles de la Madeleine, en passant par Anticosti, Natashquan et Tête-à-la-Baleine. Puisque la plupart d’entre elles ne sont pas des navigatrices aguerries, elles sont accompagnées d’un quatuor de marins. Anne-Marie Asselin, cheffe de mission et fondatrice de l’organisme Organisation Bleue qui chapeaute l’expédition avec le Réseau Québec Maritime, poursuivra ses recherches sur les microplastiques et macroplastiques qui envahissent les berges du fleuve. Avec son équipe de scientifiques à bord, elles feront état de leurs découvertes et les publieront sur les réseaux sociaux. De plus, la biologiste Lyne Morissette animera un balado sur l’expédition. Mathieu Bourdeau, accompagné d’une équipe de production vidéo, en profitera pour amasser de la matière pour un futur documentaire.
Camille Deslauriers et Kateri Lemmens, toutes deux professeures à l’Université du Québec à Rimouski et deux étudiantes en création littéraire, Tina Laphengphratheng et Erika Arsenault, se laisseront inspirer par le résultat des recherches de leurs collègues scientifiques et leurs propres expériences pour offrir de courts textes et des cartes postales pour témoigner de la beauté de la vie sur le fleuve autant que sa mise en danger par la pollution plastique.
De réunir une équipe féminine, écoféministe, composée d’écrivaines et de scientifiques, permettra de tisser des liens entre des disciplines qui ne se rejoignent pas naturellement afin d’éventuellement élargir l’esprit et de donner envie aux jeunes filles d’entreprendre des carrières qui seront davantage ouvertes sur d’autres disciplines.
C’est toute une odyssée que ces femmes entreprennent, si? Souhaitons-leur bon vent et soyons à l’affût de leurs écrits. Un p’tit peu de la beauté du fleuve dans leurs mots nous rappellera d’en prendre soin.
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