Une coop d’écrivains à Montréal

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Voulant résister au marché foncier montréalais qui a été constamment à la hausse ces dernières années, quelques auteurs ont eu eu l’idée de créer une coopérative d’habitation d’écrivains. En se rassemblant ainsi entre pairs, les écrivains souhaitent se donner un lieu vivant et abordable où des projets pourront prendre forme. « Je tenais à lutter contre l’isolement de l’écrivain, contre son appauvrissement s’il se consacre à son travail », de dire l’écrivain Pierre Samson qui fait partie des douze membres fondateurs de cette coop en devenir qui devrait compter au minimum 60 unités. « La meilleure chose à faire, pour l’heure, c’est de réfléchir, une habitude qui a du plomb dans l’aile avec la rage d’instantanéité propre à notre époque.»

Pour l’instant, ils en sont à la recherche du lieu qui devra se retrouver à proximité d’un métro et être situé dans un quartier qui possède une histoire. L’idéal serait de trouver un emplacement dans les alentours de la BAnQ, jusqu’au Plateau, Hochelaga et Saint-Henri. Un groupe de ressources techniques a été mandaté pour s’occuper de la recherche du lieu.

À ceux et celles qui voudraient manifester leur intérêt, il est possible de le faire sans toutefois pouvoir à cette étape obtenir de confirmation. « Disons que la création d’une coop va de A à Z. Je dirais que nous en sommes rendus à la lettre D (…)» Il reste encore beaucoup de chemin à faire, mais le processus est enclenché et l’affaire est prise au sérieux. « Le délai visé tourne autour de trois ans », précise Pierre Samson.

Le plan envisagé pour le moment serait de pouvoir, en plus des 60 appartements, louer des bureaux à des organismes liés à la littérature, avoir accès à une salle pour les répétitions et les lectures, accueillir des auteurs d’ailleurs qui viennent dans la métropole pour un temps donné, aménager des bureaux que les écrivains pourront louer pour travailler, un café, etc. Plus largement, les « alliés » des écrivains seront aussi bienvenus : libraires, correcteurs, bibliothécaires, traducteurs, etc.

Une idée qui si elle n’est pas encore aboutie fait son chemin.

Source : UNEQ

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