Un petit joint à la gonzo?

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La veuve du coloré Hunter S. Thompson, Anita, a annoncé en novembre quelques bonnes nouvelles sur Facebook, notamment que l’on pourrait bientôt fumer la marijuana et le haschisch que fumait son époux, lequel s’est suicidé en 2005, à l’âge de 67 ans.

Madame Thompson, qui aurait souvent été sollicitée par des compagnies pour commercialiser une marque au nom de l’auteur, avait toujours refusé, prétextant qu’il devait s’agir, pour que ce soit possible, d’un produit authentique. La veuve explique qu’elle a trouvé une méthode légale pour extraire l’ADN de marijuana et de haschisch de son mari qu’elle a conservés durant une douzaine d’années. Elle veut en effet rendre cette souche disponible, pour la pousse de plans, à ceux qui aimeraient en profiter… dans les États américains où il est permis de le faire.

« Je déteste me faire l’avocat des drogues, de l’alcool, de la violence ou de la folie, mais en ce qui me concerne, ça m’a toujours réussi. »

Moins anecdotique (et moins rapporté dans les médias traditionnels), la veuve, qui ne possède plus les droits d’auteurs de son défunt mari, a annoncé l’ouverture prochaine d’un musée privée (le Owl Farm Private Museum) et d’une résidence d’artistes dans la maison où ils vécurent ensemble.

Hunter S. Thompson a été journaliste, et on le connaît pour avoir popularisé le style « gonzo », dont il serait l’un des précurseurs. Il est aussi l’auteur de plusieurs romans, dont Hell’s Angels, Rhum express et Las Vegas parano.

 

Citation : Hunter S. Thompson, The Proud Highway : The Saga of a Desperate Southern Gentleman (1955-1967). En français : Gonzo Highway (2005).

 

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