Le retentissant succès de la série de livres « Hunger Games » écrite par Suzanne Collins et des adaptations cinématographiques qui ont suivi n’est plus à prouver. De la trilogie post-apocalyptique, 100 000 millions d’exemplaires ont été vendus à travers le monde et les quatre films tirés de l’œuvre (le troisième tome a été divisé en deux parties) sont parmi les plus prolifiques d’Hollywood avec des recettes de trois milliards de dollars. Katniss Everdeen, une jeune fille de 16 ans qui est aussi la narratrice des romans, participe aux Hunger Games, une téléréalité dont le but ultime est de ne pas mourir. À l’écran, ce personnage est incarné par l’actrice Jennifer Lawrence.

Un quatrième volet viendra s’ajouter à la dystopie et sa sortie est prévue pour mai 2020. Il portera sur l’époque des « Jours sombres », soixante-quatre ans avant la trilogie, quand Panem, régime totalitaire issu de la destruction des États-Unis actuels, tente de se relever d’une funeste guerre. Lionsgate, les studios qui ont porté à l’écran les livres précédents, ont l’intention de faire de même pour le prochain.

« La fin justifie-t-elle les moyens? Le sacrifice de nombreux innocents est-il légitimé quand cela fait avancer la cause? Ce sont les questions qui demeurent en suspens lorsque l’on tourne la dernière page de ce volet final », se demandait Sophie Dufresne de la librairie Pantoute à la suite de la lecture du troisième tome qu’elle qualifiait par ailleurs de « récit enlevant ». Peut-être trouvera-t-on une partie des réponses dans le préquel prévu pour le printemps prochain.

 

 

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