Baptisé L’épistolaire, le magazine Web des Correspondances d’Eastman souhaite garder vivante cette précieuse relation qui s’est bâtie entre l’événement estival et les lecteurs au cours des ans. « C’est un magazine qui vise à garder tout l’événement au cœur du noyau historique, c’est-à-dire le lien avec le public », explique Étienne Beaulieu, directeur de la programmation, dans une vidéo de présentation du projet. Raphaël Bédard-Chartrand, directeur général des Correspondances d’Eastman, estime que cette nouvelle initiative est « un saut dans le vide » qui, espère-t-il, saura rejoindre les festivaliers.
Le premier numéro pose un regard sur la définition même du genre de la correspondance, remontant jusqu’au Moyen Âge et à l’Antiquité pour en pister les traces. L’auteur Biz signe une chronique sur le sujet, tandis que la poète et romancière Hélène Dorion livre avec un angle personnel son attachement au genre. Jacques Allard, le président fondateur des Correspondances d’Eastman, retourne dans le temps pour évoquer ce qui constitua, il y a dix-huit ans, la bougie d’allumage qui aboutit à la toute première édition de l’événement.
Le magazine contient encore d’autres articles, dont celui de Simon Boulerice qui écrit, parlant des lettres touchantes qu’il recueille de ses lecteurs, que de « recevoir de l’amour par la poste sera toujours un atout ». Est également publiée dans le premier numéro de L’épistolaire la lettre gagnante du populaire Concours de l’Interlettre 2020, écrite par Danielle Descheneaux.
Les prochains numéros laisseront place aux correspondances entre les festivaliers et les auteurs d’ici et de la francophonie. Il est d’ailleurs possible pour le public de soumettre un projet d’écriture avec un écrivain dont le fruit pourrait être diffusé dans une publication ultérieure.
Les Correspondances d’Eastman espèrent évidemment une reprise de leurs activités sur le site en août 2021 qui auraient alors pour thème « Mémoires ».
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