Fondée en 1976 par Claude Fleury, Pauline Geoffrion, Jean-Pierre Guay, Pierre Morency et Jean Royer, la revue Estuaire se consacre depuis ses débuts à la poésie. Quelque quarante ans plus tard, la revue est toujours vivante et vibrante avec Yannick Renaud à la direction générale. Le départ récent de la poète Véronique Cyr, qui sera restée à la direction littéraire et au comité de rédaction près de quatre ans et qui lui aura permis de mettre à terme la sortie de quatorze numéros, sera comblé par Michaël Trahan, déjà membre de la rédaction, pour le poste de direction. Au comité de rédaction, où se trouve déjà Annie Lafleur, s’ajoute la contribution de Stéphanie Roussel.

Le travail de Roussel comme chercheuse permet de documenter le phénomène des micro-libres, très présent dans le milieu actuel de la poésie scénique au Québec, avec par exemple le tournage d’un documentaire avec Alexandre Turgeon Dalpé dont la sortie est prévue en 2018. «Le récit de la littérature est multiplié par d’autres voix, des multiplicités; il n’est pas figé. La poésie est plusieurs,» exprime Stéphanie Roussel en entrevue pour la revue Les libraires. Elle a également participé à la réalisation du colloque « Les enjeux du contemporain dans la poésie québécoise » en mai dernier auquel plusieurs intervenants du milieu ont pris part. Stéphanie Roussel remplira ses nouvelles fonctions dès le prochain numéro.

En attendant, le dernier numéro lancé le 4 décembre dernier porte le thème « Périls » avec entre autres des textes de dix poètes (Fortner Anderson, Sébastien B Gagnon, Laurie Bédard, Jean-Philippe Bergeron, Roxane Desjardins, Thierry Dimanche, Benoit Jutras, Mélanie Landreville, Chloé Savoie-Bernard, Franz Schürch) et une rencontre d’Annie Lafleur qui s’entretient avec Carole David.

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Photo de Stéphanie Roussel : © Alexandre Turgeon Dalpé

 

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