Robertson Davies sur nos lettres

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« Le bonheur, c’est comme un chat,
si vous essayez de le cajoler, il vous fuit,
si vous ne vous occupez pas de lui,
il vient se frotter contre vos jambes
et saute sur vos genoux. »
Robertson Davies

Depuis le 28 août dernier, nous pouvons apposer sur nos missives postales un timbre à l’effigie de l’écrivain ontarien Robertson Davies, né jour pour jour il y a de cela 100 ans, soit le 28 août 1913. Ce barbu sympathique a d’abord été étudiant en littérature à Oxford en Angleterre puis, le diplôme en poche et après un mariage qui l’unit à Brenda Mathews, metteure en scène, les époux s’installent au Canada. Robertson Davies sera tour à tour directeur littéraire, puis rédacteur en chef, et enfin éditeur. Il enseignera aussi, fondant même une école, le Collège Massey, en 1963.

Passionné par le théâtre, c’est tout de même avec ses romans qu’il se fait remarquer. Il écrit quatre trilogies dont celle de Deptford est peut-être la plus connue. C’est en 1970 que paraît le premier tome Fifth Business (L’objet du scandale). Le deuxième tome, The Manticore  (Le manticore) lui vaudra le Prix littéraire du Gouverneur général en 1972. En 1975 est publié le troisième tome, World of Wonders (Le monde des merveilles) qui termine cette histoire qui mêle magie et psychanalyse jungienne, et qui veut démontrer la prédominance de l’esprit sur la matière.

En plus du centenaire de sa naissance, l’année 2013 est toute désignée pour rendre hommage à l’auteur car ainsi que le déclare Jennifer Surridge, la fille de Robertson Davies,  « comme le Collège Massey célèbre son 50e anniversaire cette année, ça ne pouvait mieux tomber ».

C’est le portrait photographié par Yousuf Karsh qui a été choisi car comme l’explique le designer du timbre Steven Slipp, « la vignette encadre uniquement son visage, mettant en valeur sa superbe barbe. » On le disait, un sympathique écrivain barbu collé sur nos lettres donne une plus-value à nos correspondances.

Source : Postes Canada

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