Représentation internationale pour «L’enfant qui savait parler la langue des chiens» de Joanna Gruda

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Voici un bel exemple qui démontre que la littérature québécoise peut être empreinte d’une portée universelle. C’est en tout cas ce qui se passe pour le roman L’enfant qui savait parler la langue des chiens de Joanna Gruda, paru aux éditions du Boréal en février 2013. Alors qu’il est fraîchement publié aux États-Unis chez Europa, la Chine vient d’acquérir les droits de traduction. On peut aussi dénicher le livre depuis peu en italien et en néerlandais. Suivra bientôt la traduction en catalan et en castillan, en polonais, en portugais (Brésil) et en turc. En tout, neuf langues et des dizaines de pays auront le privilège de lire la Québécoise Gruda, née en Pologne et arrivée en bateau à Trois-Rivières à l’âge de deux ans.

Danielle Laurin du journal Le Devoir écrit à propos du livre : « Une leçon de vie et de survie au milieu du chaos, à hauteur d’enfant, pleine de finesse et pimentée d’humour : c’est cela, L’Enfant qui savait parler la langue des chiens. Et c’est à regret que l’on quitte notre jeune héros qui commence une nouvelle vie à l’âge de 16 ans. » Un message passé à l’auteure pour un deuxième tome ?

Le livre a également remporté la palme en mai dernier à l’occasion de la remise du Prix des lecteurs émergents de l’Abitibi-Témiscamingue.

Joanna Gruda raconte dans L’enfant qui savait parler la langue des chiens la vie extraordinaire de son père. C’est d’ailleurs «le côté incroyable» de la vie de cet homme qui a pris plusieurs identités, qui incita l’auteure à raconter son histoire. «Je ne l’aurais pas inventée. J’aurais trouvé ça un peu exagéré d’inventer cette histoire-là. Mais c’est vrai, donc on peut se permettre de l’écrire,» dit elle-même l’auteure. Un récit de vie qui dépasse toutes les fictions… et toutes les frontières.

Sources:

Éditions du Boréal

Crédit photo : Martine Doyon

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