Le Regroupement des éditeurs canadiens-français (RECF) a voulu savoir ce que les francophones du pays lisent, ce qui les incite à faire leurs choix et comment ils aiment se se procurer leurs livres.
Le roman remporte la palme haut la main avec 89% des voix. Les livres pratiques et de cuisine suivent un peu plus loin avec 43% des suffrages, les essais 30% et les biographies et les livres d’histoire arrivent ex aequo avec 29%. La nouvelle a eu la cote pour 20% des répondants et enfin, la poésie pour 17%.
Maintenant, ce qui soutient le choix du lecteur est à 90% le thème du livre, suivi de près par la connaissance de l’auteur avec 84% et la suggestion d’un ami pour 74% avant la critique dans un média (64%) et 55% des gens le choisiront parce qu’il s’agit d’un auteur de chez soi. D’autres influences : l’obtention de prix, la page couverture, un prix modique et le conseil d’un libraire ou une publicité médiatique.
Les gens continuent d’aimer lire et entendre parler des livres dans les médias à 82%, particulièrement au Québec où le pourcentage monte à 86%.
Pour ce qui est de la façon de se les procurer, il y a pas moins de 86% qui aiment encore visiter une librairie mais déjà 47% le font aussi dans une librairie virtuelle via leur ordinateur et 7% avec un appareil mobile. C’est à l’extérieur du Québec que les achats en ligne sont les plus nombreux, certainement à cause de l’offre plus réduite de livres francophones.
Le sondage a été répondu par 578 personnes (70% étaient des femmes!) entre le 16 et le 25 janvier 2013 et il ne prétend pas détenir toute la vérité. Il permet cependant d’approcher certaines habitudes du lecteur francophone. Comme le RECF l’indique dans son rapport, « bien que notre méthodologie ne nous permette pas de tirer des conclusions définitives, plusieurs résultats nous semblent évocateurs. »
