Poème sale a un an

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Connaissez-vous Poème sale? C’est un magazine déjanté de la poésie contemporaine québécoise que l’on retrouve sur le Web. À part un premier numéro annuel papier que l’on peut acheter directement sur leur site, tout se passe sur l’écran. Vous pouvez vous abonner gratuitement à leur lettre et vous recevrez tous les textes de jeunes auteurs hardis qui prennent un méchant plaisir à mordre, réinventer, saluer, conspuer, brandir librement les mots et les idées. Sous toutes les formes et pour tous les goûts, il y a toute une diversité et un éclatement de la jeunesse littéraire qui s’y trouve.

« Nous avons vu le jour pour que se poursuive le processus d’autonomisation amorcé par les plateformes numériques — pour qu’éclatent les formes et que s’émancipent les mots — pour être l’ailleurs d’une page trop rigide.

Nous mettons à la disposition de tout un chacun un lieu propice à l’expérimentation, aux échanges, aux chocs.

Pas de formes. Pas de limites. »

C’est dans cet esprit de belle anarchie que Poème sale vous invite. Se termine sous peu leur abécédaire qui proposait à 52 auteurs d’écrire contre le bavardage et dont on peut trouver l’intégralité sur leur site. Pour souligner la fin de ce premier abécédaire et pour marquer le premier anniversaire du projet, l’équipe de Poème sale vous donne un rencard au bar « secret » à Montréal, au 5295 avenue du Parc, le 3 mars de 20h à 3h. Il y a fort à parier qu’il y aura là heureuses rencontres de « beaux parleurs ».

Si vous ne pouvez vous y rendre, ça vaut la peine de jeter un œil sur le site, que vous soyez un petit curieux ou un littéraire en quête d’un espace d’exploration. Vous en deviendrez vite un adepte.

Poème sale

 

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