Les amateurs de Francis Scott Fitzgerald, et de nouvelles en général, seront ravis d’apprendre que des inédits du célèbre et brillant auteur américain paraîtront chez nous au début du mois de mai, dans une coédition Grasset-Fayard.
Je me tuerais pour vous, et autres nouvelles inédites recèle seize nouvelles et deux esquisses de scénario destinées à Hollywood. Sa sortie constitue un événement littéraire de grande envergure, malgré qu’il s’agisse d’écrits à l’origine refusés par les revues grâce auxquelles Fitzgerald gagnait auparavant très bien sa vie. Mais à l’époque de l’écriture des nouvelles dont il est ici question, soit du milieu à la fin des années 30, on dit que le grand écrivain peinait à joindre les deux bouts (il devait assumer les coûts d’internement de son épouse et payer les études de leur fille), qui plus est, n’en pouvait plus d’écrire ce que ses éditeurs attendaient de lui, c’est-à-dire toujours la même chose.
Ces inédits de Fitzgerald, mort d’un arrêt cardiaque à seulement 44 ans, abordent entre autres les thèmes des rêves de gloire ou de succès, la solitude des gens simples ou célèbres dans un monde en crise, le milieu du cinéma et ses mœurs, mais aussi la maladie et la folie.
C’est sans nul doute avec joie et empressement que des milliers et des milliers de lecteurs à travers le monde se procureront ce dernier opus de l’auteur de Gatsby le Magnifique et de L’étrange histoire de Benjamin Button.
(Source)
