Orange mécanique : théâtre

11
Publicité

En tout cas, tenez-vous-le pour dit, il y aura violence et nudité. Ces jours-ci, à l’Olympia de Montréal et à l’Impérial de Québec entre autres, on pourra assister à la pièce de théâtre adapté du roman Orange mécanique où l’on devra se confronter aux questions si importantes du libre-arbitre, de la violence, de l’emprise qu’exerce sur nous la société de consommation. « Quand un Homme cesse de choisir, il cesse d’être un Homme », dit l’aumônier dans Orange mécanique. Toujours pertinentes sont les notions de choix, de volonté, de liberté.

C’est Anthony Burgess qui nous a donné le personnage d’Alex De Large, cet anticonformiste qui subira durement les conséquences de son audace. Neuf ans plus tard, Stanley Kubrick en fait un film.

Comment nous sera présenté cet univers futuriste d’une jeunesse révoltée que la société tente de mater et de ramener dans les rangs? Véronique Marcotte est à la mise en scène, Alexandre Goyette en signe l’adaptation et Maxime Le Flaguais assure le rôle principal.

Il est intéressant de lire l’œuvre originale avant de s’y présenter, ne serait-ce que pour consulter le lexique du « nadsat » qui se trouve à la fin du livre, cette langue inventée par Alex et ses « drougs ».

Troublant, inquiétant, révélateur ? C’est à voir. En février, mars et avril au Québec.

Dates, lieux, billetts pour Orange mécanique, la pièce.

Publicité