Voici venu le mois de mars. Avec lui, nous verrons arriver le printemps, qui n’en a pas toujours l’air d’un, avec la neige persistante et le froid épique propre au Québec. Mais heureusement, il y a un autre printemps, celui des poètes et de leurs amis. L’organisme Le Printemps des Poètes œuvre à faire éclore les nouvelles voix poétiques, débusque des activités littéraires originales, développe différents moyens de diffusion afin de partager le plus largement possible la richesse des mots.
Dans le cadre du Mois de la poésie qui se tient tout le mois de mars à Québec, beaucoup de monde est invité à la fête. Lectures, performances, plusieurs manifestations publiques, diverses apparitions qui se faufilent un peu partout, par exemple chez certains commerçants de la ville (Camellia Sinensis, Érico, La Boîte à pain, entre autres). On pourra aussi entendre des performances à la radio de CKRL, CKIA et CHYZ, avec le poète du Nord Jean Désy et l’auteure Isabelle Forest qui a fait paraître en 2012 le livre Les laboureurs du ciel aux éditions Alto.
On aura aussi droit à des spectacles-performances comme celui où Albert Camus s’invite au Cercle avec la lecture de L’étranger mixé avec de la musique actuelle, ou encore le spectacle poético-musical qui fera entendre la langue renouvelée de Gauvrau avec ses Poèmes de détention.
Un programme qui prolifèrera en plusieurs lieux de la ville : Café Babylone, Le Cercle, L’AgitÉe, La Korrigane, L’Espace Hypérion, Le Studio P, Le Musée national des beaux-arts du Québec, espaces pour la plupart situés en plein cœur de la ville.
Le dévoilement des activités se fait au compte-gouttes sur le compte Facebook de l’événement où une nouvelle surprise apparaît chaque mardi. Déjà quelques activités majeures ont été révélées, dont vous pouvez avoir le détail sur le site Internet du Printemps des poètes.
Comme le programme est foisonnant, nous devons nous restreindre à ces quelques nomenclatures mais ce n’est qu’une invite à vous renseigner sur la multitude de rencontres organisées, en espérant que tout le cartel poétique prendra véritablement la ville d’assaut pour nous faire advenir un printemps hâtif.
